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Défendre un avenir qui favorisera des activités agricoles bio sur des terres saines à Rambouillet, est le but de l'association l'ADRY créée par un collectif de citoyens afin de préserver des terres agricoles dans le Sud-Yvelines et présenter une alternative (pôle agricole de proximité) à un projet de village de la voiture. Plus d'info sur le site de l'ADRY (cotisation : 5 €).

La décision du tribunal administratif a donné raison au recours contre le village de la voiture auquel l'association ADRY s'était jointe. Contre ce projet visant à détruire les terres agricoles de Bel-Air, c'est le volet juridique qui se clos favorablement, mettant un terme à la première étape de notre projet : préserver à tout prix les terres agricoles contre l'installation du "village voitures" afin de pouvoir y développer un pôle agricole de proximité.

La victoire n'est pas complète : le tribunal n'a annulé qu'une seule des trois décisions de l'agglomération préparatoire à l'installation du "village voitures". Mais c'est la plus importante, celle sans laquelle rien n'est possible, la modification du cahier des charges architectural de la zone d'activité. Nous regrettons aussi que l'ADRY ait été jugée irrecevable dans son intervention en justice. La tribunal a en effet estimé que ce dossier "village voitures" est un sujet économique, et que notre association dont l'objet est de développer une agriculture durable à Rambouillet et dans le sud-Yvelines n'avait pas à s'y intéresser ! Là encore, qu'importe : par notre action et grâce à votre soutien financier nous avons pu prendre part à toute la procédure, faire valoir nos arguments et peser. Au final, le tribunal a bien estimé qu'un élu était en droit d'attaquer les décisions de l'agglomération, et sur le fond il a rejoint nos positions.

La suite est désormais de pérenniser la vocation agricole des terres de Bel-Air encore en cultures (environ 20 ha), en les faisant sortir de la zone à urbaniser. Pour cela, un recours en justice est engagé contre le PLU (Plan Local d'Urbanisme) de Gazeran. Le but est d'obtenir la requalification de ces terres en "terres agricoles" et non plus en terres vouées à la destruction.

Il s'agit d'une condition administrative indispensable pour que des partenaires agricoles et des paysans s'impliquent dans la réalisation concrète du pôle. Rappelons qu'aujourd'hui ces champs sont propriété de l'agglomération. En l'absence de constructions, elles sont toujours exploitées par l'agriculteur de Gazeran qui les avait vendu à la collectivité.