Lancé en 2017 par le Parc naturel régional de la haute Vallée de Chevreuse et la Bergerie nationale suite à la loi d'Avenir, le projet alimentaire territorial du Sud-Yvelines (PAT), qui couvrira 77 communes, entre dans sa phase de déploiement après les diagnostics. Il couvre les territoires de trois EPCI : Rambouillet Territoires, Haute vallée se Chevreuse et Cœur d’Yvelines.
L'idée principale de ce projet est de permettre une alimentation saine et de proximité, accessible à tous, le tout en garantissant une juste rémunération aux producteurs. Il bénéficie du soutien technique de la Chambre d’Agriculture, de la Bergerie nationale et du PNR, sous couvert des services de l’État.
Mais en avril 2022, le projet est en attente, les 3 communautés d'agglomération ne sont toujours pas réunies.
HISTORIQUE :
État du projet en 2019 :
Des consommateurs aux éleveurs, des distributeurs aux pouvoirs publics, tout le monde est décidé à mettre en place des filières courtes. A La Bergerie nationale, sous l'égide de la DRIAAF (Direction régionale interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt), un plan alimentaire territorial a été lancé à l'échelle du Sud-Yvelines.
Le Parc naturel de la vallée de Chevreuse et la Région participent pleinement à ce projet qui vise à cordonner et rapprocher les distributeurs, les éleveurs et les consommateurs. Une dynamique existe dans le Parc naturel depuis dix ans avec la fête des fermes, des marques parc, l'introduction de produits locaux dans les cantines comme à Saint-Arnoult mais rien n’est encore cohérent.
« Lors du salon de l'agriculture, la Région a lancé les Assises de l'alimentation avec une enquête du Credoc qui révèle la consommation plus forte qu'ailleurs de produits bios que la moyenne nationale. Un diagnostic est lancé et une réunion aura lieu à la fin d'année pour lancer des actions concrètes en 2020 », a indiqué Gaël Barbotin, conseiller régional et adjoint au maire de Rambouillet aux côtés d'Anne Cabrit, conseillère régionale en charge de l'agriculture.
Pourquoi pas une légumerie ?
« La région n'est pas autosuffisante. li faut analyser les flux et le mode d'approvisionnement, étudier le problème de la logistique. Il faut savoir que les consommateurs mangent de moins en moins de produits bruts »,
Demande en fruits et légumes de proximité. De nombreuses initiatives avec une dizaine d' Amap, des épiceries participatives, de petits ateliers avec des élevages allaitants.
L' Agence des espaces verts AEV a mis en place le portage foncier pour stocker des terres afin d’accompagner des projets viables en I-de-F.
Situation à la mi 2021 : après la phase du diagnostic, des actions concrètes devraient être engagées :
- Aide à la commercialisation locale (contrats types, mise en relation avec les entreprises de restauration collective, les restaurants), organisation de l’approvisionnement ;
- Préservation du foncier local (identification des surfaces à protéger ou à rouvrir à l’agriculture pour augmenter la capacité de production ;
- Accompagnement de diversification ;
- Sensibilisation à l’alimentation locale (faire connaître les exploitations qui peuvent augmenter leur vente aux consommateurs de proximité.
Crédit : Que Choisir